Répertoire
BRITTEN-The Rape of Lucretia -Female Chorus
CHARPENTIER-Médée-Médée
DUKAS-Ariane et Barbe-Bleue -Sélysette
GLUCK-Iphigénie en Aulide-Clytemnestre
HAENDEL-Agrippina-Agrippina
JANACEK-La Petite Renarde Rusée-Femme du Garde-Chasse
LECLAIR-Scylla et Glaucus-Circé
LULLY-Atys-Cybèle
LULLY-Persée-Mérope
LULLY-Thésée-Médée
MESSAGER-Véronique-Agathe Coquenard
MONTEVERDI-Il Ritorno d’Ulysse in Patria-Minerva
MONTEVERDI-L’Orfeo-Musica/Messagiera/Prosperina
MOZART-Die Zauberflöte-Zweite Dame
MOZART-Le Nozze di Figaro-Marcellina
PURCELL-Dido and Aeneas-Dido
RAMEAU-Castor et Pollux-Phébé
RAMEAU-Platée-Junon
SCHOENBERG-Pierrot Lunaire
WAGNER-Parsifal-Blumenmdchen
WAGNER-Die Feen-Farzana
Biographie
Alors qu’elle poursuit ses études successivement avec Rachel Yakar, Peggy Bouveret et Margreet Honig, Salomé Haller se fait une place reconnue sur la scène baroque, invitée par de nombreux ensembles comme le Parlement de Musique, Concerto Köln, les Talens Lyriques, Le Concert Spirituel, I Barocchisti ou Akademie für Alte Musik Berlin, ce qui l’amène à participer dès 1995 à de nombreux enregistrements et concerts aussi bien en France qu’à l’étranger.
C’est René Jacobs qui lui ouvre les portes du Staatsoper de Berlin où elle chante dans Solimano de Hasse en 1999, Griselda de Scarlatti et Crœsus de Keiser en 2000. Jean-Claude Malgoire lui confie les rôles de Donna Elvira en 2001 et de Mistress Ford (Falstaff de Salieri) en 2002, au sein de l’Atelier Lyrique de Tourcoing. Dans les années suivantes, elle se produit à l’Opéra de Nice (Rosmira Fedele de Vivaldi), de Lausanne (Roland de Lully), de Rennes (Agrippina), de Rouen (Véronique), au Châtelet (Le Luthier de Venise de Dazzi) ainsi qu’au Théâtre des Champs-Élysées. En 2005, elle fait ses débuts à la Monnaie comme Erste Dame de Zauberflöte, cette production étant reprise ensuite à New York. Puis viennent les débuts à l’Opéra de Paris en 2006 dans le rôle de Diane (Iphigénie en Tauride) avec Marc Minkowski. Elle incarne ensuite Médée (Thésée de Lully) sous la direction d’Emmanuelle Haïm à l’Opéra de Lille et aborde Wagner avec Les Fées au Théâtre du Châtelet, puis chante les rôles d’Annio (La Clémence de Titus) à Tours, La Folie (Platée) à l’Opéra du Rhin, Dorothée (Cendrillon de Massenet) à l’Opéra-Comique et à Vienne, Bellangère (Ariane et Barbe Bleue) au Liceu de Barcelone, Diane (Iphigénie en Tauride/Aulide) à l’Opéra d’Amsterdam. En 2012 elle est Oenone (Hippolyte et Aricie) à l’Opéra de Paris, puis Flora (Traviata) à la Monnaie ; en 2013 elle chante La Voix de la Mère (Les Contes d’Hoffmann) au Liceu puis La Femme du Garde-Chasse (La Petite Renarde Rusée) à l’Opéra de Lille.
Toujours curieuse de rencontres et de répertoire, Salomé Haller se produit beaucoup en concert. Elle a ainsi collaboré avec John Nelson, Peter Oetvös, Armin Jordan, Christoph Eschenbach, Pierre Boulez et l’Ensemble Inter-contemporain, dans des œuvres aussi variées que l’Isola Disabitata de Haydn, les Poèmes pour Mi de Messiaen, les Nuits d’Été de Berlioz, le Pierrot Lunaire de Schoenberg ; mais également en musique de chambre avec les Quatuors Ysaÿe, Diotima et Manfred.
Elle retrouve régulièrement ses premières amours baroques en compagnie de la Chapelle Rhénane et des Paladins. Son partenaire privilégié au récital est cependant Nicolas Krüger, avec qui elle a enregistré un disque de Lieder, « Das irdische Leben », récompensé d’un diapason découverte.
Récemment, elle a incarné en tournée Marcellina (Les Noces de Figaro) sous la direction d’Alexis Kossenko et dans une mise en scène de Galin Stoev, Marcellina (Le Nozze di Figaro) sous la direction de René Jacobs à Séoul, Shanghai, Eisenstadt et Grenade.
Parmi ses projets, Le Marteau sans Maître avec l'Ensemble Intercontemporain à la Cité de la Musique et à Berlin...